Quelques exemples

 

Un parent peut se sentir très agressif avec son enfant et peut rapidement prendre conscience de ce qu’il est entrain de répéter.

 

Pour un père, par exemple, une façon de parler de son fils le renvoyait très directement à son propre père, figure d’ailleurs plutôt positive. Cependant, ce patient n’avait jamais formulé les reproches qu’il lui faisait dans le secret de son cœur . Aussi, ces sentiments non dits pesaient chez lui et son attitude par rapport à son fils en pâtissait. Inconsciemment, il adressait à son fils les reproches non formulés à son père.

Il n’a pas eu besoin de dire dans la réalité à son père, mais juste de donner du sens, de comprendre ce qui était en jeu pour lui, ce qui décuplait son agressivité et que jusque là il n'identifiait pas, souffrant après coup de la violence de ses propos.

les tensions avec son fils se sont apaisés, quelques séances ont suffit.

 

Parfois, il nous faudra plus de temps, parce qu’il faut que la relation s’installe, parce que les bases de la confiance en soi sont fragiles et qu’il nous faudra avancer pas à pas.

 

Un exemple : un jeune homme qui s’alcoolisait souvent, se mettant dans des situations très humiliantes, et par ailleurs complètement perdu dans son orientation professionnelle, ses liens amoureux et amicaux est venu me rencontrer plus longtemps avant de pouvoir comme il le disait « se lancer seul ». En fait, les changements pour lui ont eu lieu assez rapidement mais il a eu besoin que je l’accompagne pour qu’il se risque. Ce jeune homme avait une histoire familiale faite de multiples ruptures qu’il avait intériorisées comme inévitables, l’abandon était pour lui l’issue et il se débrouillait très bien pour répéter cela sans cesse !

 

 

Il est donc difficile d’évaluer d’emblée la durée d’une thérapie. Le symptôme conduisant en consultation étant le plus souvent multifactoriel.

 

La régularité du travail : des séances hebdomadaires aident à la progression de la thérapie, cependant, ce n’est pas toujours possible, et pas forcément nécessaire, là encore c’est au cas par cas, nous inventons à chaque fois un cadre.

 

 

Par exemple, une femme d’une quarantaine d’année consulte suite à une séparation, elle s’interroge sur l’organisation, sur la place des enfants, sur le devenir de son lien à son ex-mari, nous avons travaillé par « touche », au rythme d’une séance par mois afin d’accompagner ses changements, de l’aider à construire des liens paisibles.

 

En revanche, un patient très déprimé suite à un deuil qui réveille des souffrances passées, des dysfonctionnements familiaux graves mais passés sous silence jusque-là a eu besoin d’une séance par semaine, d’un rythme soutenu.

 

Il peut arriver qu’un patient ait besoin d’un traitement médicamenteux parce que la vie lui est insupportable, qu’il ne dort plus, qu’il ne parvient plus à travailler, alors comme le Doliprane fait baisser la fièvre, il peut être important, vital de trouver un traitement approprié, prescrit par un psychiatre qui accompagnera un temps la thérapie.

 

Mais, un traitement seul ne guérit pas.

 

 

Un temps de travail en hypnose peut également ponctuer la thérapie, pour les mêmes raisons que les médicaments mais souvent pour des indications différentes, quelques séances pourront être utiles pour parvenir à être moins nerveux, à se défaire de phobies, à se défaire d’images traumatiques.

 

Là encore, il s’agit de travailler selon la problématique de chacun, nous pourrons parfois ensemble entreprendre ce travail en hypnose.